Entre forêt et océan, à quelques dizaines de mètres d’une des plus belles plages des Landes, au bord du Courant, s’élève une petite arène, habituellement utilisée par la course landaise, cousins en tauromachie. Vous êtes à MIMIZAN.
En 2011, ils n’étaient pas nombreux, ces aficionados qui décidèrent de créer un club taurin à Mimizan, en lien avec l’Union des Villes Taurines de France.
Cette année-là, c’était un 27 août à 17 heures, lorsque retentit le pasodoble du paseillo. La machine était en marche et rien ne l’arrêterait, malgré la haine des anti-taurins qui n’avaient pas hésité à prendre d’assaut l’église, pendant la messe des toreros.
En 2018, toujours pendant l’office, à la communion, s’infiltra une de leurs suffragettes ; elle refusa l’hostie et se contenta d’insulter le Padre. Sans un mot, il l’écarta avec l’élégance d’une passe de Morante… Ole Padre !
Dès lors, une corrida fut organisée chaque année, allant toujours « a mas », entretenant la flamme aficionada à Mimizan, positionnant sa corrida annuelle comme une date incontournable de la saison taurine française.
Et les actions se multiplièrent : expositions, conférences, débats, films, voyages, visites etc… Si son élan a été brisé par la COVID 19, le club taurin mimizanais (CTM) a concocté pour la 10è corrida de sa jeune existence, une corrida de prestige. Ce sera le samedi 21 août prochain, à 17 h 30. Avec une corrida digne d’une arène de première catégorie, tant par le choix de la ganaderia que par celui des toreros. Que de chemin parcouru en 10 ans !
Un nouveau challenge se présente aux aficionados de Mimizan : l’intégration et l’implication des jeunes. Viendra alors le temps où le flambeau sera passé, la relève assurée et la corrida vivra.
A ces passionnés d’assurer l’avenir de la tauromachie en transmettant notre patrimoine au sein de l’UNION DES CLUBS TAURINS DE FRANCE, association fédératrice de toutes les tauromachies.
« La continuité dans l’action et l’action dans la continuité » semble être la devise d’un club qui a réussi à installer un noyau dur d’aficion à MIMIZAN, « la perle de l’Atlantique ».